La Ville de Rennes, qui gère la restauration ambulante dans ses quartiers, souhaite accueillir un food-truck à la Courrouze à la rentrée, pour dynamiser la zone. Une boulangerie est aussi attendue.
Au sud-ouest de Rennes, un quartier est en plein essor : la Courrouze. Immeubles, entreprises, voirie… Près de deux milliers d’habitants y résident déjà.
« Hormis les chantiers, c’est un quartier plutôt tranquille, décrit Maud, qui y habite depuis deux ans. Le seul inconvénient, c’est l’absence de commerces de proximité. Il faut prendre sa voiture souvent. C’est assez agaçant. »
En effet, avenue Jules-Maniez ou rue Roger-Henri-Guerrand, pas facile de trouver un lieu pour manger un morceau ou acheter une simple baguette de pain.
Le soir
« C’est pour cette raison que nous avons lancé un appel à candidature pour accueillir un food-truck », annonce Mehdi Teffahi, responsable d’opérations pour le groupe Territoires, qui accompagne la Ville dans la conduite de projets de développement et de renouvellement urbains.
« L’objectif est d’offrir un service de restauration à emporter le soir, entre 18 h 30 et 22 h, dans ce nouveau quartier. La variété des produits sera privilégiée », annonce le groupe dans un appel à candidatures.
« Cette initiative est le résultat d’une demande aussi bien des habitants que de food-trucks intéressés par l’emplacement », assure Mehdi Teffahi. Mais pour l’instant, rien n’a été encore décidé au sujet du nouvel arrivant.
Candidatures jusqu’au 28 août
« On attend l’ensemble des offres et des discussions sont encore en cours pour définir précisément l’endroit, le type de commerçant… poursuit le responsable d’opérations. On espère l’accueillir à l’automne prochain. » Les candidats ont jusqu’au 28 août pour se positionner.
Au niveau des tarifs, le futur food-truck de la Courrouze sera à la même enseigne que les autres quartiers rennais, hors centre-ville : 130 € par mois.
Et s’il est le bienvenu aujourd’hui, il devra quitter son emplacement, prévu au Coeur de Courrouze, dans quatre ans, « dès que les travaux d’aménagement du secteur Pôle Courrouze, regroupant les futurs commerces du quartier, commenceront », précise le groupe.
Une boulangerie ?
En bref, l’arrivée d’un food-truck est une « réponse partielle » à la demande des habitants, en manque d’enseignes proche de chez eux. « Mais ce sera déjà ça. C’est toujours mieux que rien », s’enthousiasme Claudine, récemment installée dans le quartier.
Et puis un food-truck, « ça change beaucoup de chose dans une rue. Les gens s’arrêtent, discutent. Ce n’est pas rien », explique Christopher Hervé, à la tête d’un restaurant ambulant dans le centre-ville.
« Ce n’est que le début. Nous réfléchissons également à faire venir une boulangerie ou un dépôt de pain rapidement », conclut Mehdi Teffahi.